Black Immigrant Daily News
Jean-Marc Atsé
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« Les infirmières de l’Éducation nationale sont habilitées à administrer la contraception d’urgence en milieu scolaire », explique Hélène Jacob, infirmière au collège du Carbet et co-secrétaire académique du Snics-FSU, principal syndicat des infirmières de l’Éducation nationale. • PHOTO DR
Depuis le 1er janvier, la contraception d’urgence ou « pilule du lendemain » peut être délivrée en pharmacie, gratuitement, sans prescription médicale, à toute femme mineure ou majeure.
Depuis le 1er janvier, la contraception d’urgence
est gratuite en pharmacie pour toutes les femmes, quel que soit
leur âge, et sans ordonnance. Jusqu’alors, l’accès à la pilule dite
du lendemain n’était gratuit que pour les jeunes filles mineures et
les femmes de moins de 26 ans, sans ordonnance pour les premières
et avec pour les secondes. En dehors de ce dispositif, le coût en
pharmacie variait. « On s’est rendu compte que certaines
personnes majeures éprouvaient des difficultés à avoir accès à
cette contraception d’urgence parce qu’il fallait obligatoirement
une prescription médicale », explique Chrystelle Tseng-Ching,
sage-femme en PMI. Pour obtenir la pilule du lendemain, ces femmes
devaient par conséquent consulter un médecin, un gynécologue, une
sage-femme ou alors l’acheter, sans ordonnance. Cette évolution
garantit désormais l’accès effectif de toutes les femmes à la
contraception d’urgence quels que soient leurs revenus. Mais de
quoi s’agit-il ? La contraception d’urgence vise à bloquer
puissamment l’ovulation chez la femme et permet ainsi d’éviter la
survenue d’une grossesse non désirée, après un rapport sexuel à
risque (mal protégé ou non protégé). La pilule du lendemain
contient du lévonorgestrel (le médicament est connu sous le nom de
NorLevo). « Cependant, elle porte mal son nom car elle doit
être prise dans les trois jours qui suivent le rapport sexuel non
protégé », précise la sage-femme. « Plus on…
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